Le Chinese Business Club est un réseau d’affaires de tout premier plan, qui a pour vocation de développer les liens économiques et amicaux entre la France et l’international. Depuis sa création en 2012, ce cercle d’affaires joue un rôle majeur dans le rayonnement de la France à l’étranger. Il rassemble chaque mois investisseurs, décideurs, lobbyistes, entrepreneurs, diplomates, journalistes, dirigeants et chefs d’entreprise.
Rencontre avec le Président fondateur Harold Parisot, un homme au parcours inspirant.
Le Chinese Business Club fondé en 2012 a su consolider au fil des années sa réputation de 1er Club d’affaires en France. Comment expliquez-vous cette réussite et cette longévité ?
Dès la création du Club en 2012, j’ai souhaité opter pour un positionnement le plus premium possible. Bien entendu les premières années ont été quelque peu « tâtonnantes ». Néanmoins, j’ai toujours eu à cœur de privilégier la qualité à la quantité. Une des clefs de cette réussite et de cette longévité est probablement due à la témérité et la constance dans le travail. Il est important que les membres se croisent et se recroisent régulièrement. C’est sur ces principes de rencontres récurrentes qu’il en découle des opportunités et des synergies entre les participants. Toutes les sociétés membres de notre réseau font du business. C’est évident. L’idée centrale est de créer du lien. Quand on crée du lien, on crée de l’affect, de la confiance et de ce fait le domaine des possibles peut ouvrir d’autres horizons. Un des axes centraux de notre développement est de replacer l’humain au cœur du système indépendamment de la valeur ajoutée intrinsèque des entreprises. Au Chinese Business Club, nous pensons que derrière les entreprises se trouvent des hommes et des femmes qui font vivre l’ADN de leur société. C’est cela que nous cherchons à mettre en lumière, en joignant l’utile à l’agréable avec des événements à très forte valeur ajoutée qui apportent une récurrence facilitatrice pour élaborer des projets communs. Chaque entreprise peut ainsi explorer de nouveaux axes de réflexions propices au développement et trouver des caisses de résonance.
Qu’est-ce qui différencie selon-vous le Chinese Business Club des autres clubs d’affaires ? Quelle est votre valeur ajoutée ?
Il existe en effet un certain nombre de club d’affaires en France. L’objectif est d’avoir le positionnement le plus en adéquation possible avec les besoins des uns et des autres pour se différencier. Et ce en bonne intelligence. Au Chinese Business Club, les sociétés membres viennent faire du business à l’occasion de moments privilégiés et de rencontres uniques. Un gain de temps significatif. En entrant en contact direct, chaque société gagne en efficacité. Rencontrer des décideurs dans tous les domaines d’activité qui sont représentés permet d’élargir son horizon.
Le Chinese Business Club est un réseau de networking, une plateforme de rencontre qui rassemble partenaires, membres et invités prestigieux autour de déjeuners et de cocktails. Quelle est votre vision du networking ? En quoi est-il nécessaire pour les entreprises, petites, moyennes ou grandes, d’accéder à un réseau comme le vôtre ?
Le networking est d’évidence un accélérateur de business. Beaucoup d’entreprises en France fonctionnent honorablement, mais la plupart manquent de réseau et de contacts pour optimiser leur chiffre d’affaires, booster leur notoriété, asseoir définitivement leur image. Le Chinese Business Club est une vraie opportunité, une solution
« clé en main » pour les startups, les TPE, les PME et les ETI qui souhaitent développer rapidement et efficacement leur portefeuille de carnets d’adresses à haut niveau avec des business angels, des entrepreneurs, des décideurs, des politiques, des ambassadeurs de grands pays. De nombreux médias de la sphère économique et politique sont présents sur tous les déjeuners (BFM TV, Challenges, Les Échos, Le Figaro, Le Point…), ce qui offre une vraie légitimité.
Vous avez la réputation de recevoir des invités d’honneur de très haut rang issus du monde politique et des grands patrons du CAC 40. Est-ce la clé de la réussite de vos événements ?
Je vous confirme que depuis dix ans, nous nous attelons à recevoir des invités d’honneur prestigieux. Hommes et femmes issus de l’univers politique (des présidents de la République : Emmanuel Macron, Nicolas Sarkozy, ou encore le Prince Albert de Monaco), des dirigeants français de grands groupes, et de plus en plus d’entrepreneurs de licornes françaises comme BlaBlaCar, Qonto, Ledger, Back Market, Doctolib, Aircall… Il nous semble pertinent de mettre en avant des success story d’entrepreneurs dont les startups sont valorisées pour certaines à plus d’un milliard d’euros.
Nonobstant un positionnement premium, le Club n’est pas seulement réservé aux entreprises du CAC 40 et aux ETI. Au contraire, de nombreuses startups et TPE y sont de plus en plus présentes. Cette pluralité et cette diversification sont-elles des atouts selon vous ? Si oui, lesquels ?
La richesse d’un réseau passe avant tout par la diversité des membres et des entreprises représentées. Il nous paraît important de retrouver des profils éclectiques, une forme de mixité sociétale et entrepreneuriale afin d’élargir le spectre des rencontres et enrichir les expériences multiples des uns et des autres. Au Chinese Business Club, nous retrouvons des profils atypiques comme des chefs cuisiniers, des sportifs professionnels, des ambassadeurs de grands pays (notamment Moyen-Orient et Afrique), des sénateurs et des députés, des investisseurs et des business angels. Cette diversité des convives fait la force du Chinese Business Club, élu meilleur réseau d’affaires de France. Mon propos est d’apporter aux sociétés membres des contacts privilégiés auxquels ils n’auraient pas forcément accès indépendamment du club.
Comment se porte le monde de l’entrepreneuriat de nos jours selon votre expérience au regard du contexte économique international actuel ? Quelle est votre vision en termes de prospectives à ce sujet ?
L’entrepreneuriat n’a jamais été aussi dynamique en France qu’actuellement. Il est effectivement très facile de se mettre à son compte et de créer son entreprise. Beaucoup d’aides gouvernementales ont été mises en place à la disposition des entrepreneurs. Au Chinese Business Club, nous essayons de les accompagner de plus en plus et nous avons récemment reçu en invités d’honneur Frédéric Mazzella, le président de BlaBlaCar, Roxanne Varza, directrice de Station F (le plus grand incubateur de startups au monde) et aussi Anthony Bourbon, fondateur de Feed. J’aimerais également recevoir d’autres invités d’honneur de start-ups à succès comme Antoine Hubert, fondateur d’Ynsect, Justine Hutteau, fondatrice de Respire et Clara Chappaz, directrice de la French Tech.
Lors de la création du Club en 2012, l’ADN du Chinese Business Club était de promouvoir les échanges bilatéraux entre la France et la Chine. Qu’en est-il à ce jour ?
En effet, à l’origine l’objectif du Chinese Business Club était d’organiser des événements franco-chinois à Paris. Ce sont des investisseurs et amis chinois qui m’ont donné cette idée car ils souhaitaient rencontrer des chefs d’entreprise français, des investisseurs français et des marques françaises à vendre. Le club fut franco-chinois jusqu’à la crise sanitaire. Néanmoins, force est de constater qu’il y a beaucoup moins d’investisseurs et de touristes chinois en France aujourd’hui. Raison pour laquelle j’ai décidé, en attendant le retour de nos amis chinois, d’élargir la cible du club aux startups françaises et internationales. Le Chinese Business Club est désormais franco-français à 90 %, et reste néanmoins un club international puisque toutes les sociétés membres du Club ont des hubs à l‘étranger.
Quatre-vingt-dix pour cent des sociétés membres renouvellent chaque année leur adhésion, sachant que certaines sont présentes depuis la création du Club en 2012. Le concept fédérateur du Club semble très bien fonctionner !
En effet, un très fort taux de fidélité et de renouvellement au Chinese Business Club perdure avec neuf sociétés sur dix qui renouvellent leur adhésion annuellement. Cela est dû au fait que les membres opèrent un vrai business tout au long de l’année et obtiennent un retour sur investissement optimal. Nous nous en réjouissons. Se voir et se revoir tout au long de l’année, à l’occasion d’une quinzaine d’événements par an à Paris, crée des synergies et des opportunités business entre les membres. Voire de réelles amitiés. C’est un vrai club d’affaires à l’anglo-saxonne : Business First.
Quels conseils donneriez-vous à des entreprises désireuses de développer leur networking, leur visibilité, leur notoriété, leur image et leur chiffre d’affaires ?
Pour les entreprises désireuses de développer leur carnet d’adresses et leur business, je leur conseille bien entendu de rejoindre le Chinese Business Club ! Tout au long de l’année, à l’occasion de mises en relation, de cocktails et de déjeuners d’affaires mensuels, les chefs d’entreprise se retrouvent pour échanger et faire du business. Il est important d’être « pro-actif », c’est-à-dire de communiquer régulièrement auprès des membres et des nombreux journalistes en étant présent, en arrivant tôt aux événements, en venant bien entendu avec des cartes de visite et en discutant avec un maximum d’interlocuteurs sur place. En effet, avant chaque déjeuner, nous mettons en place un cocktail networking en format debout qui se déroule de 11 h 30 à 13 h 00 où tous les invités et les participants sont extrêmement accessibles. Tous et toutes viennent pour une seule et unique raison très assumée : faire du business ! Après le déjeuner, une nouvelle fois, nous proposons un café networking de 14 h 00 à 15 h 30. Ensuite, libre à chacun et chacune de poursuivre les échanges dans les salons privés des établissements dans lesquels nous recevons. Tout est fait pour que les sociétés membres partent avec un maximum de contacts. Bien entendu, vous ne ferez pas de business avec tout le monde mais vous ne rencontrerez que des décideurs. Reste à chacun ensuite de reprendre attache avec les personnes rencontrées sur place et optimiser au maximum ces rencontres pour les transformer en véritables vecteurs de développement.
Vous avez invité par le passé de grands hommes de la littérature comme Jean d’Ormesson ou des personnalités plus « clivantes », car sous le feu des projecteurs, comme le professeur Didier Raoult en juillet 2020. Un écart significatif sépare ces deux mondes. Selon quels critères choisissez-vous vos invités ?
Il est important pour nous d’essayer de coller à l’actualité en recevant des invités d’honneur médiatisés. C’est un fait incontestable. C’était un honneur pour le Club de recevoir Jean d’Ormesson et, dans un style différent et en pleine crise sanitaire, le professeur Didier Raoult. Ce déjeuner a connu un grand succès auprès des membres et de la presse venue en nombre. Les invités d’honneur sont choisis en fonction de la pertinence qu’ils peuvent apporter aux autres membres. L’idée est bien entendu de faire découvrir aux membres des personnalités hors du commun ayant un parcours inspirant.
Tous les ans au mois de mars, le Club célèbre la journée internationale du droit des femmes avec la remise d’un prix. Quelle est la place des femmes dans l’entrepreneuriat en France ? Votre audience est-elle plutôt masculine ?
Depuis 2016 et tous les ans au mois de mars, nous organisons un déjeuner « spécial femmes » qui connaît un succès croissant. Nous avons eu l’honneur de recevoir entre autres Sophie Marceau, Monica Bellucci, Carla Bruni, Isabelle Huppert, Juliette Binoche, Alexandra Lamy et Virginie Ledoyen en 2023. Cet événement féminin est, à mes yeux, extrêmement important pour le Chinese Business Club. En effet, de plus en plus de femmes se lancent dans l’aventure de l’entrepreneuriat et c’est une très bonne chose. De plus en plus de réseaux et de clubs d’affaires au féminin voient le jour. La parité entre le nombre de femmes et d’hommes est respectée au Chinese Business Club : il y a autant de femmes que d’hommes, aussi bien aux déjeuners qu’aux cocktails mensuels organisés pour les membres !
Vous avez fêté les dix ans du Club en septembre 2022. Prêt pour une nouvelle décennie ?
Le bilan est très positif. Les perspectives du Chinese Business Club pour les dix prochaines années s’annoncent prometteuses. Nous accueillons de nouveaux partenaires et les prochains invités d’honneur seront exceptionnels. Nous aurons la chance de recevoir le 2 février prochain Tony Parker à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris 2024, puis le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le criminologue Alain Bauer, l’entrepreneur Jonathan Anguelov (fondateur de la licorne française AirCall), l’ancien Président de la République François Hollande et le chanteur Patrick Bruel. Restez connecté pour suivre toutes les actualités du club !
www.chinesebusinessclub.fr
Les trois mots-clés du Club sont : international, business et networking. Le Chinese Business Club est le carnet d’adresses clé en main et le réseau d’investisseurs à disposition des entrepreneurs (focus French Tech Next 40 et Next 120), des startups (focus pre-seed et seed), des TPE, PME & ETI pour rayonner en France et à l’international
